Les programmes sont maintenant livrés par les musées, même si certaines dates, ou certains sujets restent à préciser.
Merci de votre indulgence... et de vos enrichissements, que nous espérons nombreux, quand vous avez cette sensation, enivrante, j’en conviens, d’avoir une information que nous n’aurions nous-mêmes pas encore...
Profitez au mieux de ces informations. En 2016, notre Calendrier des grandes expositions de Paris, qui fait chaque année de plus en plus référence, a reçu 353 380 visites...
À la suite des expositions de Paris commencées en 2016 et se prolongeant en 2017, voici les nouveautés de 2017 ! Si leur totalité n’est pas encore annoncée, informations, confirmations, et précisions viendront en leur temps, et nécessiteront d’inévitables mises à jour... Voilà sculpté jour après jour le programme 2017 des expositions de Paris. Si vous disposez d’informations complémentaires que nous n’aurions pas, n’hésitez pas bien sûr à nous les transmettre.
Vous avez, dans cet article, les expositions 2017 annoncées, classées date à date, en calendrier, comme nous l’avions fait en 2016,2015,2014,2013, ou 2012.... Pour les expos 2018, rendez-vous ici !
Lire aussi le 1er DIMANCHE DU MOIS, pour profiter au mieux de cette journée mensuelle de gratuité, et d’accès libre aux collections permanentes.
Sur le plan des événements culturels, Paris est vraiment une ville-monde formidable !
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Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer.
Bernie Krause, bio-acousticien, scientifique et musicien américain, a collecté en 50 ans plus de 5 000 heures d’enregistrement sonore d’habitats naturels sauvages, terrestres et marins (15 000 espèces animales !). Une plongée exceptionnelle au cœur du monde secret des animaux.
Quand des œuvres (photographies, installations, peintures, vidéos) de Claude Lévêque, Henri Cartier-Bresson ou John Giorno en côtoient de Mona Hatoum, Kader Attia et Chéri Samba, offrant un regard sensible sur les histoires de celles et ceux venus d’ailleurs.
Un choix d’œuvres, de celles qui demeurent accrochées à la rétine... quand Cattelan réinvente le portrait. Irrévérencieux, génial, facétieux, drôle, grave, provocateur, cynique, potache, Maurizio Cattelan n’est jamais là où on l’attend.
Présentation par la Rmn-Grand Palais et le Louvre, sous le haut patronage de l’Unesco, d’une exposition gratuite pour (re)découvrir les splendeurs de grands sites archéologiques aujourd’hui inaccessibles : Bâmyiân, Khorsabad, Palmyre, la Mosquée des Omeyyades de Damas et le Krak des Chevaliers, sites du patrimoine universel sous la menace de conflits.
Une mise en scène d’Oscar Wilde (1854-1900) dans sa vie et dans son œuvre, grand écrivain d’expression anglaise, parfait francophone, qui écrivit dans notre langue sa pièce de théâtre Salomé dont il destinait le rôle titre à Sarah Bernhardt.
Pour la réouverture du musée, resté fermé 18 mois, une exposition, venue en bonne partie du musée Tinguely de Bâle, du Suisse Ben Vautier, des bananes aux écritures, Fluxus, le rapport de l’artiste à l’art, à l’Histoire de l’art, à ses interrogations.
Une partie, plus contemporaine, égrainera des moments inspirés de thèmes comme "petites idées", "nouvelles écritures", "photographie", "le temps", et même "la mort".
1 000 ans d’histoire de la paix : traités emblématiques, et un choix d’œuvres d’art exceptionnel, destinées à préparer les esprits et apaiser les rancœurs.
Ce sont des gestes qui disent non face à un état de l’histoire considéré comme trop « pesant » et qu’il faut donc « soulever », si ce n’est envoyer balader... Ce sont aussi des gestes qui disent oui à quelque chose d’autre : à un monde désiré meilleur, un monde imaginé ou esquissé, un monde autrement vivable ou pensable.
The Color Line désigne la ségrégation des Noirs après la fin de la guerre de Sécession en 1865. L’exposition aborde cette histoire avec l’angle de la création artistique sous toutes ses formes, par les artistes afro-américains, victimes de cette « ligne de couleur » discriminatoire, et presque toujours marginaux en leur temps. Un parcours chrono-thématique par 200 œuvres (peinture, sculpture, photographie, film, musique, graphisme et bande-dessinée).
- Du 13 octobre 2016 au15 janvier 2017. Les Services Buffon au musée Nissim de Camondo, au musée des Arts décoratifs.
Le pape de la bande dessinée belge... et peut-être européenne, entre en fanfare au Grand Palais avec toute la tribu de ses personnages : Tintin, le Capitaine Haddock, les Dupondt, le professeur Tournesol, la Castafiore, Milou, et tous les autres...
- Du 19 octobre 2016 au16 janvier 2017. Art et liberté : rupture, guerre et surréalisme en Égypte (1938-1948), au Centre Pompidou. Galerie du musée, Niveau 4.
Plus de 150 œuvres, dont 50 dessins rarement présentés au public, et de nombreuses sculptures restaurées pour l’exposition... pour revivre la création de La Porte de l’Enfer, un chef-d’œuvre dont l’influence allait être considérable dans l’évolution de la sculpture et des arts.
Autour d’une centaine de tableaux, emblématiques ou peu connus, de dessins, et de documents d’archives, la proposition d’une lecture renouvelée de son œuvre. Dans la ligne des monographies consacrées par le Centre aux figures majeures de l’art du XXe siècle, après Munch, Matisse et Duchamp.
Un vaste panorama de la modernité mexicaine, depuis les prémices de la Révolution jusqu’au milieu du XXe siècle, complété par des interventions d’artistes contemporains.
Une exposition inédite sur l’histoire de la technique et sur les métamorphoses successives de l’image animée, de la fin du XIXe siècle jusqu’à l’ère numérique.
Roman Polanski, parrain de l’exposition De Méliès à la 3D : la Machine Cinéma sur le tournage de Tess (1979)
Projecteurs, caméras, matériels de studio et de laboratoire, archives, films rares... seront dévoilés dans un parcours à la fois esthétique, technologique et historique, ponctué de projections, de sons et de machines en fonctionnement ou en simulation.
Premier peintre qui eut l’honneur de funérailles nationales, Albert Besnard, symboliste tardif, chantre des courbes de la femme 1900, portraitiste et grand décorateur mural, un parcours qui ne demande qu’à être reconsidéré.
Une exposition sur les guerres secrètes à travers leurs enjeux, leurs mécanismes, leurs moyens ainsi que les hommes et les femmes qui en sont les acteurs. En confrontant réalité et fiction, elle découvre les grandes heures de l’espionnage et du contre-espionnage, les actions clandestines et subversives, les opérations d’intoxication et de propagande, en temps de guerre comme de paix.
- Du 22 novembre 2016 au29 janvier 2017. Plumes, vision de l’Amérique, au musée du Quai Branly. Galerie Jardin.
De la symbolique de la plume dans l’Amérique précolombienne, et de la réutilisation aux premiers temps de l’évangélisation du Mexique par les religieux de l’art des plumassiers pour promouvoir la nouvelle religion. D’autres œuvres seront montrées d’art baroque andin ou même de création contemporaine.
Un panorama très humain de ses portraits, contemporains mais évoquant aussi la peinture des maîtres du passé, Titien, Delacroix, Tintoret, Vélasquez ou Courbet.
- Du 9 novembre 2016 au30 janvier 2017. Brassaï Graffiti, au Centre Pompidou. Galerie de photographies, Forum -1.
Brassaï (1899–1984) est l’un des premiers, dans l’histoire de la photographie moderne, a concentré son regard sur des dessins, signes et gribouillages des murs de la ville. Il établit un protocole, et, au fil des années, constitue un imagier des traces laissées sur les murs. Une centaine de tirages d’époque et de documents.
L’exposition soulignera les relations formelles, amicales et iconographiques qui se tissèrent entre ces deux artistes majeurs du XXe siècle. Une forme de dialogue est envisagé à partir des collections du Musée Picasso et de la Fondation Giacometti. Elle confrontera les approches respectives de Picasso et de Giacometti dans plusieurs des domaines de leur création : peinture, sculpture, art graphique, appuyées de plus des fonds d’archives privées des deux artistes.
Un large panorama de l’activité intellectuelle et artistique d’une séquence complexe de trois siècles, qui court de la bataille des Champs catalauniques (451) aux derniers "rois fainéants" (751).
Richard Avedon (1923, New York - 2004, San Antonio, Texas) est un photographe de mode et un portraitiste américain dont les clichés ont conquis une célébrité et une reconnaissance internationales.
Du reportage photo (Vietnam) à la mode ou aux portraits noir et blanc de stars comme Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ou Sophia Loren, il est reconnu comme un véritable artiste dont le succès est toujours d’actualité.
- D’octobre 2016 àfévrier 2017. Autour du testament spirituel de Delacroix, création et restauration des peintures de Saint Sulpice, au musée Delacroix.
Gauguin, Eh quoi, tu es jaloux ? (No te aha ’oe fe’i’i ?), 1892. Musée Pouchkine.
Une exposition d’envergure internationale avec les chefs-d’œuvre de ce grand collectionneur russe (1854, Moscou-1936, Paris) des impressionnistes et postimpressionnistes (Monet, Cézanne, van Gogh, Gauguin, Picasso Matisse, qui décora son hôtel particulier). Grâce aux prêts exceptionnels des musées de l’Ermitage et Pouchkine.
Avec une centaine de peintures de Bernard Buffet (1928-1999), ce célèbre peintre français si controversé, cette exposition mettra en perspective ses grands thèmes : clowns, cycles religieux, mythologiques, littéraires ou allégoriques.
L’accent est mis sur ses grandes séries peu connues (Horreur de la Guerre, Les Oiseaux, Les Folles) et sur l’histoire de la peinture (Le Sommeil d’après Courbet, La Leçon d’anatomie d’après Rembrandt), jusqu’à la très spectaculaire série se référant aux Memento mori médiévaux.
- Du 14 novembre 2016 au5 mars 2017. Aventuriers des mers. De Sindbad à Marco Polo, à l’Institut du Monde arabe.
De Sindbad le marin à Marco Polo, puis d’Ibn Battûta et Vasco de Gama jusqu’aux Compagnies des Indes orientales, d’extraordinaires récits de voyages ont conté la richesse des échanges maritimes entre les mers de l’Ancien Monde. Cette exposition conduit le visiteur au croisement de l’or d’Afrique et de l’argent d’Occident, des diamants de Golconde et des verreries de Venise, des porcelaines, des soieries et des épices venues de Chine et des Moluques.
- Du 15 novembre 2016 au5 mars 2017. Frédéric Bazille, 1841-1870. La jeunesse de l’impressionnisme, au musée d’Orsay, espace Exposition Niveau 5.
- Du 14 juin 2016 au5 mars 2017. Mutations urbaines, à la Cité des sciences. Aujourd’hui, bien plus que la moitié de la population mondiale vit dans les villes, et cette proportion ne cesse d’augmenter. Comment gérer le vieillissement des populations, la généralisation de l’utilisation des données numériques, les changements climatiques ? Les villes aujourd’hui doivent se transformer pour répondre à ces problématiques...
Plus de 250 œuvres soviétiques et russes contemporaines de 1950 à 2000 réunies par le Centre grâce au soutien exceptionnel et à la générosité de la Vladimir Potanin Foundation.
Une réflexion sur l’histoire du collectionnisme, mais aussi sur la place des arts dits « primitifs » dans l’histoire des arts, à travers 61 chefs-d’œuvre (art africain et océanien, grandes œuvres classiques, modernes, contemporaines, historiques ou rares... de la collection de Marc Ladreit de Lacharrière.
Présentation d’un ensemble exceptionnel de 100 œuvres kongo d’inspiration chrétienne (crucifix, sculptures, pendentifs gravures et dessins du XVe au XXe siècle, et issues des collections du Musée royale de l’Afrique centrale de Tervuren et de collections privées.
Gaston Lagaffe fêtera ses 60 ans le 8 février 2017, date de sa première parution dans le journal de Spirou. "Héros sans emploi" créé par Franquin pour animer le journal, il devient très vite l’un des personnages majeurs de l’épopée Spirou et, sur plus de 900 planches, un grand classique de la BD.
En 1939, Dalí publie une « Déclaration d’indépendance de l’imagination
des droits de l’homme à sa propre folie », en réponse aux censeurs. Il emploie dès lors cette liberté d’expression en favorisant les associations d’idées et d’images spontanées qui donnent à ses œuvres une incomparable puissance imaginative.
Joann Sfar, talentueux conteur, auteur de la bande dessinée Le Chat du Rabbin et du film Gainsbourg. Vie Héroïque, imagine le scénario d’une rencontre artistique avec celui que Brassaï appelait "l’explorateur aussi
hardi que lucide de l’irrationnel".
Certains vêtements ont marqué une rupture, provoqué à leur apparition de virulentes critiques, voire des interdictions : trop courts ou trop longs, trop ajustés ou trop amples, trop impudiques ou trop couvrants, trop féminins pour un homme, trop masculins pour une femme...
Par leur ancienneté, leurs prestigieuses provenances (collections de Charles Ratton, Tristan Tzara, Paul Guillaume), la diversité des origines géographiques, les quelque 130 pièces majeures qui seront montrées n’ont souvent aucun équivalent dans le monde, telles certaines sculptures du Gabon (Fang, Kota, Punu), du Cameroun (Bangwa), du Bénin (Fon), ou du Mali (Dogon, Soninke).
L’histoire des relations privilégiées de la Cinémathèque française avec les cinéastes, producteurs, distributeurs et techniciens japonais, des années 1950 à nos jours.
- Du 6 octobre 2016 au3 juillet 2017. Corps en mouvement. De l’opéra au musée, au musée du Louvre, la Petite Galerie, Richelieu.
En partenariat avec l’Opéra national de Paris, la nouvelle exposition d’éducation artistique et culturelle de la Petite Galerie du Louvre invite les jeunes visiteurs et leurs accompagnateurs (parents, enseignants, animateurs...) à explorer la représentation du mouvement et de la danse de la Grèce antique à l’avant-garde russe, faisant écho à l’exposition Bouchardon.
- Du 19 avril 2016 au20 août 2017. Bébés animaux, à la Cité des sciences. Éléphanteau, poussin, ou delphineau, cette exposition pour les tout-petits fait découvrir le monde de 73 espèces, de leur naissance à leur autonomie. À faire debout ou à quatre pattes !
Non sans prudence, erreurs, tâtonnements, mais aussi génie, la BD s’est emparée de la Shoah. Interrogation ici des sources visuelles de ces représentations, de leur pertinence, leur portée et leurs limites (humour, satire).
Berceau de l’humanité, pourvoyeur pour les autres continents de force de travail, d’or et de matières premières depuis des millénaires, l’Afrique a une
histoire inscrite dans la dynamique internationale. Panorama d’un continent au carrefour des mondes, et bien à contre-courant des idées reçues.
Depuis 2008, l’artiste collectionne les publications dans lesquelles est reproduit le fameux ready-made et a ainsi donné naissance à une œuvre insolite qui n’a depuis cessé de s’enrichir.
- Du 3 février au 8 mai 2017. Abraham Poincheval, au Palais de Tokyo.
L’homme qui s’était vu en ours puis en stylite se montrera alors sous quelle forme ? L’artiste réalisera deux nouvelles performances intitulées Pierre et Œuf à des dates communiquées bientôt. Commissaire Adélaïde Blanc.
- Du 3 février au 8 mai 2017. Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce, au Palais de Tokyo.
Ce serpent de "zones affectives" enchaînera ou déchaînera des œuvres de Pedro Barateiro, Isabelle Cornaro, Marie Lund ou Michael E. Smith. Exposition collective. Commissaire Yoann Gourmel.
- Du 3 février au 8 mai 2017. Saison En toute chose, au Palais de Tokyo.
Ces expositions explorent les relations que nous entretenons ou que nous subissons dans notre rapport au réel. Elles s’interroger sur nos pouvoirs parfois absurdes sur les objets qui nous entourent comme sur celui, magique, enchanté ou inquiétant, qu’ils exercent sur nous.
+ Taro Izumi. Résident 2017 Sam Art Projects. Commissaire Jean de Loisy.
+ Mel O’Callaghan. Dangerous on-the-Way. Lauréate du prix Sam pour l’art contemporain 2015. Commissaire Daria de Beauvais.
+ Dorian Gaudin. Commissaire Julien Fronsacq.
+ Emmanuel Saulnier. Black Dancing. Commissaire Katell Jaffrès.
+ Anne Le Troter. Lauréate du grand prix du 61e Salon de Montrouge. Commissaire Claire Moulène.
+ Emmanuelle Lainé. Œuvre in situ / Anémochorie. Le Païpe, by The Swarovski Foundation. Commissaire Claire Moulène.
Nourri des préceptes de Marcel Duchamp comme de la pensée de Lao Tseu, Gao Bo entame un processus de questionnement et de réinvention autour de
sa pratique de la photographie. Utilisant le matériel produit au cours de ses premiers voyages au Tibet, il reprend ses tirages et les recouvre d’encre, de peinture et de son propre sang.
Au fil des années, ses interventions sur les photographies se font de plus en plus extrêmes et flirtent avec la performance, allant jusqu’à recouvrir de peinture noire des tirages monumentaux, ou à brûler entièrement une série de portraits de condamnés à mort pour en récolter les cendres. Gao Bo n’a de cesse de repousser les limites du medium photographique, questionnant la disparition, la trace et le renouveau possible à travers un processus créatif aux frontières de la destruction.
- Du 9 février au 9 avril 2017. La collection de Bernard Plossu, à la Maison européenne de la photographie.
160 clichés sélectionnés à partir d’une collection de 1 300 photos qui ont fait l’objet d’une donation à la MEP.
Cette première rétrospective sur l’œuvre de ce grand photographe et cinéaste, exposition coproduite par le Centre Pompidou (pour son 40e anniversaire) et le Jeu de Paume, rassemble une centaine de tirages d’époque, et rend compte de la créativité foisonnante des années 1930.
La première monographie dédiée au plus brillant des peintres caravagesque d’Europe. Il fut l’égal de Poussin, et reçut de prestigieuses commandes des papes. Collectionnée par Mazarin et Louis XIV, son œuvre servit de modèle au XIXe à des maîtres comme David ou Courbet.
Les grands chefs-d’œuvre de Vermeer et des maîtres de la peinture de genre du Siècle d’or : Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Caspar Netscher ou Frans van Mieris. L’insertion de Vermeer dans un réseau de peintres, spécialisés dans la représentation de scènes quotidiennes, qui s’admiraient, s’inspiraient mutuellement, et rivalisaient les uns avec les autres.
Collectionneur américain, Thomas S. Kaplan a réuni, avec cette Leiden Collection, l’un des ensembles les plus complets de tableaux du Siècle d’or hollandais en mains privées : Jan Steen, Rembrandt et Jan Lievens, leur maître Lastman, Frans van Mieris, Gérard Dou, Gérard ter Borch…
L’évolution de la mode au Japon de l’époque Edo (1603-1868) à nos jours, à travers la prestigieuse collection de kimono anciens de la maison Matsuzakaya (l’un des plus anciens grands magasins du Japon fondé en 1611) et la réinterprétation de ce vêtement traditionnel par les créateurs contemporains, japonais et européens.
Supports privilégiés de l’expression artistique japonaise, les décors des kimono rivalisent d’audace et témoignent de l’incroyable inventivité des artisans et de l’évolution des techniques de tissage, broderie, teinture ou peinture.
- Du 24 février au 21 mai 2017. François Morellet, le retour à la Monnaie de Paris.
François Morellet déploie son œuvre et vient jouer de la verticalité et de l’inclinaison pour faire basculer ces salons du XVIIIe. Un dialogue entre la vision du grand artiste français avec la collection du Centre Pompidou, l’architecture de la Monnaie de Paris et la Seine, et un hommage qui mettra en scène ses œuvres et projets les plus précurseurs par des installations architecturales sans limite, qui gagneront les ponts et le quai face à la Monnaie.
- Du 24 février au 21 mai 2017. L’Esprit français, contre-cultures en France 1969-1989, à la Maison rouge.
Pays qui ne s’aime pas, mais ne peut se penser qu’au centre d’un modèle culturel, où l’auto-référentialité et l’auto-célébration iraient de pair, une cartographie subjective et critique de la culture d’une époque en France, celle d’une génération post-1968, prônant toutes les libérations tout en maintenant un quasi statu quo politique.
Une situation paradoxale marquera les mouvements d’émancipation et de contestation, et créera de nouvelles formes d’avant-garde où les cultures populaires (cinéma, rock, BD, télé, graphisme…) influent sur les savoirs et les champs esthétiques plus traditionnels (théâtre, philosophie, arts plastiques).
Alors que la Venise du XVIIIe siècle voit sa puissance politique, économique et territoriale se réduire considérablement en regard de son poids sous la Renaissance, elle connaît un formidable âge d’or culturel.
Comme pour conjurer son déclin qui aboutira à sa reddition face à Napoléon en 1797, la Cité des Doges multiplie fêtes, célébrations et spectacles qui attirent curieux et amateurs de l’Europe entière.
Ces festivités sont de véritables mises en scène et prennent une dimension politique et religieuse, Venise consacrant son attachement au culte catholique comme au pouvoir aristocratique par de grandes réjouissances dans les lieux emblématiques de la ville, de la place Saint-Marc au Grand Canal.
Plus encore que la régate ou le mariage de Venise avec la mer, c’est le carnaval qui fait de Venise un lieu de plaisirs. Cette exposition redonne vie à ces grandes fêtes à travers une soixantaine d’œuvres de Tiepolo, Guardi, Canaletto ou Longhi.
- Du 28 février au 2 juillet 2017. 100 Chefs-d’œuvre de l’art moderne et contemporain arabe, La Collection Barjeel, à l’Institut du monde arabe.
Une plongée dans la collection de Sultan Al Qassemi, grand collectionneur d’art qui a créé la Fondation Barjeel à Sharjah aux EAU pour ouvrir sa collection au public. C’est la première fois qu’elle est exposée en France.
52 œuvres, de maîtres anciens et modernes, d’une collection peu connue en France et teintée de féminité : Zurbarán, Tiepolo, Canaletto, Guardi et Goya, mais aussi Toulouse-Lautrec, Gauguin, Van Gogh, Picasso, Van Dongen, Modigliani, Schiele, de Staël, Freud, Rothko ou Barceló, Bourgeois...
La richesse de l’imagerie africaine-américaine ainsi que la diversité des représentations de la beauté noire à travers le temps et les évolutions culturelles et sociales de 1890 à nos jours.
Avec des œuvres de Gauguin, Maurice Denis, Monet, Hodler, Klimt, Munch et van Gogh, en osmose avec l’Univers...
Vincent Van Gogh, "La nuit étoilée sur le Rhône à Arles", 1888, huile sur toile, 73 x 92 cm Collection du musée d’Orsay, Paris (France/Bridgeman Images).
Carte blanche à Anselm Kiefer qui investit la salle d’exposition et la cour du musée, provoquant la rencontre de ces deux démiurges, pétris de liberté et affranchis des contingences artistiques.
Attirés par l’accident, disponibles au hasard, ils exploitent tous les domaines, manipulent les matières, et s’autorisent nouveaux agencements et mutations audacieuses.
Mêlant le ciment rodinien aux reliques de sa propre vie et à d’autres matériaux inattendus, Anselm Kiefer réalise des vitrines inédites, et sous le verre, l’artiste guette l’étincelle de ses métamorphoses.
Si Kiefer et Rodin se jouent des supports, ils usent des techniques pour digérer l’héritage du passé et célébrer leur culte commun du travail au travers d’une même quête, celle de la vérité, jamais embellie.
Le jardin est une manière de voir la nature, de la mettre en scène, de la penser. Il est une empreinte de l’homme, qui en fait, dès la Renaissance, une œuvre d’art totale capable d’éveiller les sens. Peintures, sculptures, photographies, dessins, installations, environnements sonores et olfactifs retracent 6 siècles de création autour du jardin, avec les participations gracieuses de Dürer, David, Monet, Cézanne, Picasso, Matisse, Magritte...
- Du 15 mars au 12 juin 2017. Dessiner le quotidien. La Hollande au Siècle d’or, au musée du Louvre, Rotonde Sully Sud.
Une grande exposition de dessins retraçant le développement de la scène de genre aux Pays-Bas au XVIIe siècle et le foisonnement de motifs quotidiens chez les peintres d’histoire, paysagistes ou de genre.
- Du 16 mars au 25 juin 2017. Or virtuose à la Cour de France. Pierre Gouthière 1732-1813), au musée des Arts décoratifs.
Des œuvres de l’un des plus célèbres artisans du XVIIIe siècle, doreur et ciseleur des rois Louis XV et Louis XVI. 104 objets d’art et 85 dessins et estampes, qui replacent l’œuvre de Gouthière au cœur de la création ornementale de cette époque. En collaboration avec la Frick Collection de New York.
Rodin (1840-1917) est l’un des pères de la sculpture moderne. Avant Braque, Picasso, Matisse, il intègre l’accident dans son travail, invente l’œuvre non finie, la figure partielle, l’assemblage et le collage.
L’exposition du centenaire fête cet artiste protéiforme, convoque ses collectionneurs, et Carpeaux, Bourdelle, Claudel, Brancusi, Picasso, Richier, pour rendre mieux compte de son génie.
Pissarro s’installe en famille en 1884, à Éragny, et vivra 20 ans au rythme de sa peinture, de sa ferme et de la poésie des champs, recevant ses amis Monet, Cézanne, Van Gogh ou Gauguin. Il adhère aussi aux idéaux anarchistes de la fin du XIXe siècle. Première grande exposition parisienne consacrée à Pissarro depuis 1981.
Entre 1915 et 1937, tandis qu’il partage sa vie avec Olga Khokhlova, danseuse des Ballets russes, Picasso réalise des œuvres majeures, issues notamment de sa période classique.
Avec près de 200 œuvres et 80 images d’archives, cette exposition laisse découvrir cet extraordinaire destin d’Olga et la métamorphose que le peintre fera subir à son modèle au fil de l’évolution de leurs relations conjugales.
200 tableaux, sculptures et dessins du XVIIIe siècle français venus de la plus importante collection privée de dessins français du XVIIIe siècle, la Collection Horvitz à Boston.
Constituée en 3 décennies, elle rassemble des œuvres de tout premier plan : Watteau, Boucher, Fragonard, Greuze et David, comme un intéressant panorama d’autres artistes de la période, d’Oudry à De Troy, de Natoire à Bouchardon, d’Hubert Robert à Vincent, et toujours dans leurs meilleures pièces.
Importance et diversité de la peinture religieuse parisienne de la Régence à la Révolution : des héritiers du Grand Siècle, comme Largillierre et Restout, aux tenants du goût rocaille, de Lemoine à Carl Van Loo, au meilleur du néo-classicisme, de Vien à David.
Pour voir réunis, dans une mise en scène exceptionnelle, ces grands tableaux d’autel de Paris qui viennent d’être restaurés.
- Du 23 mars au 21 mai 2017. Afriques capitales, à La Villette.
Deux approches complémentaires révèlent la relation entre Picasso et les arts d’Afrique, d’Océanie, des Amériques mais aussi d’Asie. La première, chronologique, montre les jalons avérés entretenus par Picasso avec les arts non occidentaux, pendant la période décisive de la gestation des Demoiselles d’Avignon (1906-1907), mais aussi, comme le montre sa collection conservée sa vie durant, tout au long de sa création.
L’autre, plus conceptuelle, fait dialoguer la richesse de ses œuvres avec celle de créations d’artistes non occidentaux.
Le primitif ne s’entend plus alors comme un stade de non développement mais comme l’accès aux couches les plus profondes, les plus fondatrices de l’humain.
Roland Topor (1938-1997), créateur insatiable, mit son crayon au service d’un imaginaire débridé : dessins d’humour, illustrations pour la presse et l’édition, affiches, films d’animation, émissions de télévision, décors, costumes de théâtre, romans, nouvelles, pièces de théâtre, chansons et scénarii de films.
Cette rétrospective fait découvrir la variété de sa production artistique et montre un grand nombre de dessins originaux, rarement exposés, car provenant de collections privées.
230 pièces de la collection Al-Thani, racontent la joaillerie indienne, des Grands Moghols à nos jours. Des pièces historiques inestimables : diamants, gemmes de renom, joyaux spectaculaires, objets précieux.
Une exposition en forme de double voyage à la découverte des liens entre le monde de l’enfance et celui du cinéma : un voyage dans les émotions des personnages d’enfants des films et un voyage dans les émotions des spectateurs.
Alice au pays des merveilles de Tim Burton (2010)
Les visiteurs traversent l’histoire et la géographie mondiale du cinéma : ils peuvent reconnaître certains films et en découvrir d’autres.
Occultée par les deux conflits mondiaux, la guerre entre la France et l’Allemagne de 1870 à 1871 est aujourd’hui un sujet souvent méconnu, alors qu’elle représente un moment fondateur dans la relation entre ces deux
pays, autour de laquelle se noue déjà l’avenir de l’Europe.
- Du 14 avril au 30 juillet 2017. Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar, à l’Institut du monde arabe.
13 siècles d’influences et d’échanges entre l’islam et l’Afrique subsaharienne à travers 300 pièces patrimoniales jamais montrées (manuscrits rescapés de Tombouctou,…) et œuvres d’art contemporaines monumentales de Rachid Koraïchi, Aïda Muluneh…
L’automobile façonne le paysage et permet l’exploration de nouveaux horizons. Elle a aussi bouleversé notre conception spatio-temporelle, offrant un nouveau paradigme à la photographie. Cette exposition rassemblera un montage des extraits mythiques de l’histoire du cinéma ainsi que quelque 400 œuvres de photographes historiques et contemporains sur le sujet : Jacques-Henri Lartigue, Ed Ruscha, Lee Friedlander, Jacqueline Hassink...
- Du 25 avril au 27 août 2017. Sciences pour tous. 1850-1900, à la BnF, site Mitterrand. Allée Julien Cain.
Astronomie, médecine, sciences naturelles, chimie, aéronautique... Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, toutes les disciplines scientifiques sont mises en valeur et popularisées. Si elle trouve ses racines dans le courant des Lumières, la vulgarisation scientifique prend toute son ampleur environ un siècle plus tard, alors que se développe la croyance dans le progrès et l’instruction.
"Les Initiés" (1989-2009), réunit un choix d’œuvres de la collection d’art contemporain africain de Jean Pigozzi, élaborée sous les conseils d’André Magnin. /// "Être là", une exposition collective d’artistes consacrée à l’Afrique du Sud, une des scènes les plus dynamiques du continent africain aujourd’hui. /// La présentation d’œuvres de la Collection liées à l’Afrique, mais incluant aussi des artistes travaillant ailleurs que chez eux ainsi que des artistes afro-américains.
La rétrospective retrace, de ses premières photographies de la fin des années 1920 jusqu’aux polaroids des années 1970, la totalité de sa carrière à travers plus de 300 tirages vintages provenant des plus grandes collections internationales.
Dalida est une icône de la mode. Look pulpeux, fifties, swinging London, acidulé, théâtral... elle ne laissait rien au hasard, et les couturiers l’aimaient. Habillée par les plus grands à la ville comme à la scène, en haute couture ou en prêt-à-porter, la miss Égypte à la plastique explosive devient Dalida et fait un tabac à Bobino avec Bambino. Taille marquée, hanche et poitrine moulées, épaule dégagée, chute de reins, tout est vertigineux chez elle.
Robes New Look Carven des années 50, fourreau rouge incendiaire façon Hollywood par Jean Dessès, sobre et chic en Azzaro, robe chasuble du Balmain sixties, costumes paillettes et disco par Michel Fresnay dans les années 1970, classique et indémodable en Saint Laurent, elle a tout osé, tout porté.
3e édition de cette manifestation organisée par Ateliers d’art de France, qui se place en Biennale des métiers d’art en alternance avec l’exposition Monumental devenue également biennale. 400 créateurs. Invité d’honneur, le Chili.
Une quarantaine d’artistes : dessins, peintures, sculptures, photographies, installations, vidéos se confrontent et s’assemblent pour parler de la vie, du monde, de notre quotidien.
- Du 10 mai au 28 août 2017. Ross Lovegrove, au Centre Pompidou. Galerie 3.
Créateur de la coque de l’iMac et des baladeurs du Walkman de Sony : le designer gallois Lovegrove, fondateur, en 1986 à Londres, du studio Lovegrove et Brown, puis du Studio X.
La bibliothèque, la nuit devient une machine à rêves. Grâce à la réalité virtuelle, cette exposition propose un voyage onirique dans le temps et dans le monde, qui mène de Sarajevo à Mexico et d’Alexandrie jusqu’au fond des océans. Invité à vivre une expérience d’immersion muséale et scénographique, le visiteur, au moyen de lunettes vidéo 3D, parcourt une forêt de dix bibliothèques réelles ou imaginaires.
Conçue par le néo-zélandais Te Papa Tongarewa Museum, l’exposition met en lumière ses très riches collections de jade, et les liens existant entre cette pierre aux vertus magiques et le peuple maori.
Balthus, Les Beaux jours (1944-1946). Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, Washington, DC, Gift of the Joseph H. Hirshhorn Foundation, 1966 Photography by Lee Stalsworth
200 œuvres pour convaincre que, bien au-delà d’une admiration réciproque et d’une véritable affection dont ils témoigneront tout au long de leur propre vie, c’est une profonde communauté esthétique qui réunissait ces trois-là.
Une large sélection des images iconiques de son œuvre photographique : celles de Paris des années 1950, des personnes captées pendant ses voyages et dans sa ville natale d’Amsterdam au cours des décennies suivantes, mais aussi ses livres, des extraits de ses films et de ses diaporamas, plus spécialement Eye Love You et Tokyo Symphony.
Van der Elsken photographie et filme ses sujets dans des situations souvent théâtrales et se comporte en metteur en scène, engageant le dialogue avec les personnes qu’il photographie. Il aime provoquer, inciter les gens à accentuer la personnalité qu’il décèle en eux.
La compagnie "Théâtre du mouvement" a joué un rôle majeur dans l’émergence d’un mime contemporain. L’exposition se propose de reconstituer une démarche artistique à l’esthétique singulière qui fait appel à des techniques diverses et n’hésite pas à dialoguer avec la danse, la marionnette, le théâtre, le théâtre non verbal ou le nouveau cirque.
Une sélection de grands portraits de Cézanne, portraits très particuliers, qui se répondent et révèlent sans doute une facette primordiale de cet artiste, personnelle et humaine, relativement peu mise en avant jusqu’à présent : paires complémentaires, série d’un même sujet, développement chronologique, évolutions de style et de méthode, balancements de la ressemblance à l’identité.
- Du 14 juin au 11 septembre 2017. Steven Pippin, au Centre Pompidou, Galerie de photographies, Niveau -1.
- Du 14 juin au 11 septembre 2017. Hervé Fischer, au Centre Pompidou. Galerie du musée, Niveau 4.
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- Du 14 juin au 10 septembre 2017. Saison Histoires naturelles, au Palais de Tokyo, avec :
+ Dioramas, une histoire déconstruite du regard, source d’inspiration inattendue des artistes contemporains.
+ Le Rêve des formes : art, sciences, etc. Une exploration du dialogue ininterrompu, mais truffée d’accidents, entre art et sciences.
+ Et aussi Hayoun Kwon, Gareth Nyandoro, Taloi Havini, Wilfrid Almendra.
Les grandes étapes de la réception de Mozart et de sa reconnaissance par le public français : fascination, d’abord, pour la précocité de l’enfant prodige ; adaptation, ensuite, de ses œuvres au goût français ; célébration, enfin, d’un génie musical à nul autre pareil. L’accent est mis sur ses principaux opéras à travers une sélection de maquettes de costumes, d’esquisses de décors et de photos de scènes issues des productions les plus emblématiques, du XIXe siècle à nos jours.
- À partir du 21 juin 2017. Réouverture de l’Hôtel d’Heidelbach, une des dépendances du musée Guimet, au 19 de l’avenue d’Iéna. Collection de mobilier chinois, et exposition temporaire de la collection Ise de porcelaine chinoise. À terme le rez de chaussée de l’Hôtel accueillera la collection de textiles du musée. Le jardin japonais ouvrira au printemps 2018.
Pour expérimenter les émotions que procureraient quelque 200 œuvres du peintre... en dimensions XXL.
- Du 23 juin au 17 septembre 2017. Hélène Delprat : "I Did It my Way", à la Maison rouge.
Inspirée par la littérature, le cinéma, les databases d’Internet, la radio, la presse, Hélène développe au travers d’une pratique quotidienne une sorte de Livre d’Heures grinçant où se mêlent fiction et documentaire. Ses interviews vraies ou fausses, ses dessins radiophoniques, ses peintures, ses vidéos et ses collections d’articles complètent cette inventaire d’un monde fait de hasard et de programmation.
Saint Jérôme à genoux devant un crucifix. Musée du Louvre. Paris
- De juin à août 2017. Dessins gênois, au musée du Louvre, Hall Napoléon Haut.
- Du 28 juin au 27 août 2017. Mémoire et lumière, photographie japonaise 1950-2000, la donation Dai Nippon Printing, à la Maison européenne de la photographie.
- Du 28 juin au 27 août 2017. Bernard Pierre Wolff, photographies 1971-1984, à la Maison européenne de la photographie.
- À partir de juin 2017. Collections contemporaines de 1960 à nos jours. Nouvelle présentation, au Centre Pompidou. Niveau 5.
Un panorama des pratiques qui affirment à partir des années 1960 une dimension corporelle (l’esprit Fluxus, l’actionnisme viennois ou l’art corporel,), langagière (art conceptuel américain et conceptualisme international) ou objectale (minimalisme, arte povera).
Les années 1970 et 1980 sont dépeintes à travers des installations, à l’instar de Dream Passage with Four Corridors (1984) de Bruce Nauman ou Das Figur-Grund Problem in der Architektur des Barock (1985) de Reinhard Mucha. Pour les années 1990 et 2000, le parcours présente les nouvelles pratiques, comme celles de l’"esthétique relationnelle".
De grandes œuvres-repères du musée : le Magasin (1958-1973) de Ben, la Salle Blanche (1975) de Marcel Broodthaers, Réserve (1990) de Christian Boltanski ou Precious Liquids de Louise Bourgeois (1992).
La rétrospective-événement sur un grand couturier qui fut galeriste. 300 modèles présentés, dans un dialogue avec de grands moments de l’histoire de l’art.
- Du 12 juillet au 28 août 2017. Fred Forest, au Centre Pompidou. Forum, Niveau -1.
Image tirée du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro pour une première grande exposition événement : le cinéma, à travers extraits de films, objets, costumes et documents vient dialoguer avec les dessins et peintures de Marc Caro et des œuvres d’art singulier réalisées ou collectionnées par Jean-Pierre Jeunet.
- Du 11 au 17 septembre 2017. La Biennale de Paris, au Grand Palais.
"Le plus beau musée éphémère du monde" : avec des pièces inédites des Collections Barbier-Mueller ; "Paysage anthropomorphe" de Pablo Picasso, présenté par la galerie Hélène Bailly ; une "déesse mère" vieille de 6000 ans, protectrice évocatrice de fertilité, présentée par la galerie Kevorkian, probablement originaire d’Anatolie ; quatre tapisseries de la galerie Chevalier, réédition précieuse tissée à la Manufacture Royale des Gobelins entre 1665 et 1673 pour Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), le ministre de Louis XIV...
Une passion secrète couvrant des œuvres de Delacroix, Corot, Boudin, Jongkind, Manet, Renoir, Caillebotte, Cézanne, Morisot, Pissarro, Rodin et Signac.
Les fleurons de la collection du Petit Palais avec des œuvres de Berthe Morisot, Auguste Renoir, Paul Gauguin, Mary Cassatt et Edgar Degas, des artistes symbolistes comme Lucien Lévy-Dhurmer, Charles Léandre, Alphonse Osbert, Émile-René Ménard et un remarquable ensemble d’œuvres d’Odilon Redon, ou l’art plus mondain d’un James Tissot, de Jacques-Émile Blanche, de Victor Prouvé ou de Pierre Carrier-Belleuse.
Domaine public. Anders Zorn, la Veuve (En Deuil). Création probablement 1882-1883
Avec Carl Larsson, Anders Zorn (1860-1920), qui fut peintre, sculpteur, graveur, fut aussi l’autre figure centrale de la peinture suédoise du tournant du XIXe et du XXe siècle.
Le photographe américain Irving Penn (1917-2009) s’est rendu essentiellement célèbre pour ses photos de mode, de beauté, mais également pour ses natures mortes et ses portraits.
Élégante simplicité et rigueur remarquable de son travail, du studio jusqu’au tirage auquel il accordait un soin méticuleux. Fidèle à la photographie de studio, il parvenait à créer, pour chaque portrait à réaliser, une véritable intimité avec son modèle.
En partenariat avec le Metropolitan Museum de New York, le Grand Palais célèbre ses portraits de personnalités majeures : Pablo Picasso, Yves Saint Laurent, Audrey Hepburn, Alfred Hitchcock...
- Du 22 septembre 2017 au 21 janvier 2018. Pop Art, au musée Maillol.
Une sélection d’une soixantaine d’œuvres essentielles du Pop Art, trésors du Whitney Museum : Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Claes Oldenburg, Tom Wesselmann, James Rosenquist, Alex Katz, Andy Warhol, bien sûr, sans qui... et des peintures de Jim Dine et de Roy Lichtenstein.
Figure singulière du paysage intellectuel français de l’après-guerre, il aurait eu 100 ans en 2017. Sa vie et l’ensemble de son œuvre cinématographique et ethnographique.
- Du 26 septembre 2017 au 14 janvier 2018. Chrétien d’Orient, 2000 ans d’histoire, à l’Institut du monde arabe.
À l’occasion de la commémoration des 40 ans de sa disparition, une importante exposition avec plus de 200 pièces dont 50% n’ont jamais été montrées.
- Du 27 septembre 2017 au 2 juillet 2018. Théâtre du pouvoir, au musée du Louvre, Petite Galerie du Louvre.
Gouverner, c’est se mettre en scène pour assoir son autorité, sa légitimité et son prestige. L’art, au service des commanditaires mécènes, devient alors instrument de propagande ; il peut également se faire contestataire et bousculer l’ordre établi.
Souvent moteur, théoricien et intellectuel dans l’éclosion du fauvisme, du cubisme et d’un retour précoce au réalisme, l’œuvre d’avant-guerre d’André Derain fascine par sa très grande inventivité, sa richesse, sa radicalité et son audace.
Portrait équestre du duc de Lerme huile sur toile, 290,5 × 207,5 cm, 1603, Musée du Prado (Madrid)
Pierre Paul Rubens (1577-1640) est un peintre baroque flamand, qui, à la tête d’un important atelier, produisit une œuvre considérable : grands projets religieux, peintures mythologiques, historiques. Il fit des portraits de princes, ceux-ci appréciant sa compagnie, pour son érudition et le charme de sa conversation. Eut-il un rôle de diplomate ? D’espion ?
Autour des portraits de Charles Quint, Louis XIII ou Marie de Médicis réalisés par Rubens et par quelques-uns de ses célèbres contemporains (Pourbus, Champaigne, Velázquez, Van Dyck...), l’exposition laisse entrevoir certaines des intrigues diplomatiques du XVIIe siècle.
- Du 7 octobre 2017 au 7 janvier 2018. Mariano Fortuny, au musée Galliera.
Une rétrospective, à travers une centaine de pièces issues du fonds Galliera et du Museo del Traje à Madrid. Diversité d’inspirations (Grèce antique, Moyen-Âge, Renaissance) et talents d’inventeur (la robe "Delphos", en soie unie si finement plissée, se range en boule et retrouve toute sa fluidité une fois dépliée).
Fortuny magnifie chaque coupe de tissu en une pièce unique aux subtils jeux de lumière. Parmi les robes (que portèrent la comtesse Greffulhe et sa fille Elaine, Eleonora Duse, Isadora Duncan), ses savantes impressions à base de poudres métalliques sur velours de soie rendent hommage aux influences byzantines, japonaises, persanes et sont autant d’interprétations de sa collection particulière de textiles et de brocards anciens célébrée par Marcel Proust.
Présentation de chefs-d’œuvre essentiels dans la carrière de Picasso comme Le Rêve et de nombreux documents d’archives.
L’exposition invite le visiteur à suivre au quotidien, par un parcours rigoureusement chronologique, la production d’une année particulièrement riche. Comme si, selon l’artiste, « l’œuvre que l’on fait est une façon de tenir son journal ».
Paul Gauguin (1848-1903), peintre postimpressionniste, est considéré comme le chef de file de l’École de Pont-Aven, l’inspirateur des nabis, et l’un des artistes français majeurs du XIXe siècle.
Cette exposition retrace son étonnante carrière et ses explorations des arts les plus divers : peinture, dessin, gravure, sculpture, céramique, etc.
Les chefs-d’œuvre réunis mettent en avant le travail de Gauguin sur la matière et son processus de création, une œuvre peuplée de répétition de motifs et de thèmes récurrents.
- Du 11 octobre 2016 au 28 janvier 2018. Dans la peau d’un soldat. De la Rome antique à nos jours, au musée de l’Armée.
Une sélection de 200 œuvres (Beckmann, Calder, Cézanne, Duchamp, Evans, Johns, Klimt, Kusama, Magritte, Picasso, mies van der Rohe, Stella, Signac...), choisies dans 6 départements du musée et reflétant l’historique de ses collections : peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design.
- Du 13 octobre 2017 au 28 janvier 2018. Barbara, au Philharmonie.
- Du 18 octobre 2017 au 29 janvier 2018. Dessiner en plein air. Variations du dessin sur nature dans la première moitié du XIXe siècle, au musée du Louvre. Rotonde Sully.
Quand le dessin sur nature se définit progressivement comme une œuvre en soi, une œuvre achevée ayant sa propre justification, sa propre finalité.
- Du 17 octobre 2017 au 19 février 2018. DADA et l’art africain, au musée de l’Orangerie.
- Du 17 octobre 2017 au 21 janvier 2018. Albert Renger-Patzsch. Les choses, au musée du Jeu de Paume.
Ce photographe allemand (1897-1966) serait l’une des plus influentes figures de l’histoire de la photographie du XXe siècle. Son œuvre nous invite à réfléchir sur le nature de la photographie et sur son potentiel artistique et spéculatif dans les problématiques actuelles de l’art.
- Du 17 octobre 2017 au 21 janvier 2018. Ali Kazma. Souterrain, au musée du Jeu de Paume.
Partout dans le monde, cet artiste turc filme et photographie les situations, les lieux, et les structures qui montrent la capacité de l’homme à transformer le monde. Avec des questions fondamentales sur l’activité humaine dans les domaines économique, industriel, scientifique, médical, social et artistique.
Supers héros, monstres et science-fiction... des effets à vous laisser sans voix.
- Du 18 octobre 2017 au 15 janvier 2018. François 1er et l’art des Pays-Bas, au musée du Louvre. Hall Napoléon Bas.
Le Portrait de François Ier, roi de France (1494-1547). Détail. Musée du Louvre
François Ier fut à son époque un mécène pour l’art italien mais il facilita aussi l’implantation en France d’artistes originaires des Pays-Bas, dont Jean Clouet et Corneille de La Haye dit Corneille de Lyon spécialisés dans le portrait...
- Du 20 octobre 2017 au 21 janvier 2018. La Collection Marin Karmitz, étranger résident, à la Maison rouge.
Une autre collection privée.
- Du 20 octobre 2017 à février 2018. Sidibé (Malick). Mali Twist, à la Fondation Cartier.
Une grande exposition rétrospective en hommage au grand photographe malien disparu en avril 2016. À côté d’œuvres iconiques, pour la première fois un vaste ensemble de photographies vintage et de portraits d’une beauté intemporelle, retrouvés dans les archives de l’artiste.
- 21 octobre 2017. Institut suédois. Réouverture. Arts plastiques, design, mode, musique, photographie, littérature... ce petit bout de Suède en plein cœur du Marais permet de s’immerger dans la culture du pays.
Les jardins de Versailles s’ouvrent chaque année à un artiste contemporain. Après Jeff Koons, Joana Vasconcelos, Anish Kapoor… ce sont 12 artistes, chacun intervenant dans un bosquet sur le thème de la promenade, de la métamorphose de la nature au passage de l’automne à l’hiver, métaphore de notre propre métamorphose.
- Du 24 octobre 2017 au 27 janvier 2018. Picasso 1947. Un don majeur au Musée national d’Art Moderne, au musée Picasso.
Présentation des 10 œuvres iconiques offertes par Pablo Picasso au Musée national d’art moderne pour son inauguration en 1947. Des chefs-d’œuvre dont Atelier de la modiste (1926), La Muse (1935) ou L’Aubade (1942). Les œuvres sont accompagnées des archives et documents qui racontent leur création, leur acquisition et leur première exposition.
- Du 14 novembre 2017 au 14 février 2018. Le Pérou avant les Incas, au musée du Quai Branly.
L’une des découvertes archéologiques de ces dernières années est la révélation de l’existence d’une civilisation antérieure aux Incas. Cette exposition retrace pas à pas la vie de cette civilisation. Les archéologues ont ainsi exhumés des temples et palais, places chargées de la symbolique du pouvoir ; mais également des tombes qui reflétaient les différents niveaux des strates de la société de l’époque.
La femme occupait également une place primordiale dans l’exercice du pouvoir de ces sociétés pré-Incas.
L’amitié de plus de 20 ans de Degas et de Valéry donna lieu au texte Degas Danse Dessin, publié aux éditions Vollard en 1937, fil conducteur de cette exposition. À la fois intime et universel, il offre une évocation poétique et fragmentaire de la personnalité du peintre et de son art, et comme une méditation sur la création.
Cette rétrospective de cette figure majeure du Nouveau Réalisme réunit une centaine de ses œuvres venues du monde entier. Certains cycles méconnus, comme ceux des premières Venus, des sculptures de Plexiglas "enrubannées", des Championnes, à partir de carcasses automobiles, réalisées en 1986, de la Suite milanaise de 1998 constituent des ensembles qui ne furent encore jamais réunis.
Les musées d’Orsay et Picasso-Paris, associés pour une exposition-événement consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso, qui ont vu éclore tant de chefs-d’œuvre, et furent particulièrement déterminantes dans la carrière de l’artiste.
Nous nous efforçons de tenir ces articles à jour, et nous vous remercions des suggestions, précisions, ajouts et corrections que vous pourriez être amenés à apporter à ces programmes.
Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer. Nous établissons, au fur et à mesure de leur publication, notre sélection des catalogues d’expositions 2017 de Paris, comme nous l’avons fait les années précédentes : 2016,2015,2014,2013,2012.