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Hervé Tanquerelle, dessinateur de BD "attaché à Nantes"

dimanche 8 novembre 2009,    Benjamin Belliot

Chaque week-end, une personnalité nantaise répond au questionnaire de Nantes.Evous. En ce 8 novembre, hommage à la BD nantaise avec le dessinateur Hervé Tanquerelle. Cet auteur à l’actualité riche et au grand talent nous livre son sentiment nantais, toujours vivace. Même s’il réside désormais à Bouguenais.


Photo : Hervé Tanquerelle aime se faire discret, et se cache donc dans ce portrait d’un de ses aïeuls qui lui ressemble très fortement

Expliquez-nous comment un Nantais pur jus s’exile dans une ville de l’agglomération à plusieurs kilomètres du centre...
J’ai habité pendant très longtemps dans le centre de Nantes, et ses quartiers. Zola, Pasteur, etc. Et puis lorsqu’il nous fallu acheter, avec ma femme, on s’est rendus compte que c’était « un peu » trop cher sur Nantes. Direction donc le bourg de Bouguenais, au Sud de Nantes. Pour tout dire, je connaissais très mal cette ville. Il ya beaucoup de bonnes choses : je profite du cinéma Arts et Essais, le Beaulieu, et puis il y a l’école pour les enfants. C’est l’école de la Croix-Jeannete, inspirée de la pédagogie Freinet. Il y a une bonne politique écologique, c’est une ville qui bouge, je suis content d’être là.
Mais je reste attaché à Nantes, je profite encore beaucoup du centre. Et puis j’ai mon atelier au blockhaus DIY 10, près des Machines. Je le partage avec des architectes, une styliste, un dessinateur, d’autres encore... C’est une sorte de pépinière avec une bonne ambiance.

Quel restaurant avez-vous envie de nous faire découvrir ?
La ferme de la Ranjonnière, à Bouguenais, a un petit resto qui ouvre le midi, mais pas le week-end. C’est très bon ! Pour le midi, la Branche fait une bonne tambouille. Il y a aussi le Progrès, c’est un restau ouvrier où on mange bien et pour pas cher. J’ai eu l’occasion d’aller aux Enfants terribles. C’est de la gastronomie française traditionnelle. C’est peut-être un peu cher mais ça vaut largement son prix. On sent que derrière il y a un vrai chef !

Vous avez un coin favori pour vos sorties dansantes, chantantes, buvantes ?
Niveau sorties, j’aime le centre, plutôt vers Bouffay. J’adorais un bar qui n’existe plus, et qui s’appelait le mastroquet. Il y avait des gens de Royal de Luxe. On y allait pour repartir ensuite au Saint Domingue (devenu le Floride, ndlr), où il était possible de manger du poulet rôti. C’était il y a 15 ans, à l’époque du renouveau culturel de Nantes. Il y avait des bars avec une clientèle fidèle la journée et plus mélangée le soir, des profils différents qui se mélangeaient. C’est un peu ça qui me manque aujourd’hui.
Sinon, j’aime aller aujourd’hui au Point Bar, près du Blockhaus. Près des Machines, il y a la Branche, qui est très sympa.

Et pour des sorties plus bucoliques ?
J’aime bien La Roche Ballue à Bouguenais, c’est un joli coin, un lieu populaire. L’été, l’entrée est payante, pour la baignade dans le plan d’eau. Je m’y balade plutôt l’hiver. C’est un bel endroit avec une réserve ornithologique.
Il y a aussi l’île de Versailles, c’est un de mes coins préférés à Nantes, plein de souvenirs. Si j’vais pu habiter dans ce coin, financièrement, et bien j’y serais resté. Et évidemment, il y a la côté, il ne faut pas hésiter à prendre sa voiture.

En ce moment, vous avez pas mal d’actualité... A commencer par la sortie, il y a un mois, de La Vierge froide et autres racontars...
Oui, c’est adapté des romans de Jorn Riel. C’est un auteur danois qui a vécu au Groënland. A partir de cette région et de sa culture, il sorti une dizaine de volumes des Racontars arctiques. Ce sont des petits contes réalistes, c’est assez philosophique et assez poétique. Avec Gwen de Bonneval, on a eu envie de reprendre ça en BD. Avec l’envie de respecter le texte en apportant un point de vue, celui de la BD. On était quand même dans le principe de faire une adaptation fidèle. C’était un travail à trois, même si Jorn Riel n’était pas avec nous.

Et ce week-end, vous êtes aux Rencontres littéraires Nordiques, toujours pour parler des Racontars.
Oui. Ils ont invité Jorn Riel, c’était une occasion de le rencontrer. J’expose aussi des planches. Je ferai aussi une rencontre-débat avec lui et Gwen de Bonneval, avec pour thème l’adaptation en BD de ses Racontars.

Pour finir, quels sont vos projets à venir ?
En janvier 2010 sort le deuxième tome de La Communauté, chez Futuropolis. Ca parle de la région, j’ai fait ça avec mon beau-père qui est vraiment le co-scénariste de cet album.
Il y a aussi l’album collectif Motorhead, sorti le premier novembre. Mais c’est pas vraiment un album collectif comme on en voit tant...

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
dimanche 8 novembre 2009,    Benjamin Belliot