Toujours plus de touristes à Lyon. C’est ce que révèle une récente étude sur le transit à l’aéroport de Saint-Exupéry. Juillet 2016 a ainsi été un mois record pour les arrivées avec une hausse de 14% par rapport à juillet 2015. En particulier, les étrangers semblent apprécier la ville puisqu’ils ont augmenté de 5% sur la même période, représentant 69% des arrivées.
Il faut dire que Lyon offre à ses visiteurs un parcours historique exceptionnel. Depuis le jardin des Curiositè s, le panorama du passè à l’Est se tourne vers l’avenir à l’Ouest. Le promeneur dè ambule de l’Antiquitè au modernisme en passant par la Renaissance. Cette balade permet de balayer un patrimoine architectural de plus de deux siècles. D’ailleurs, 500 ha de la ville sont classè s au patrimoine mondial de l’UNESCO !
L’antique colline de Fourvière : C’est sur cette "colline qui prie" que Munatius Plancus fonde Lugdunum, la capitale des Gaules, en 43 avant JC. Ici se trouve l’un des plus imposants ensembles archè ologiques antiques. Composè d’un Odè on et d’un thè â‚tre, il pouvait accueillir jusqu’à 10 000 personnes. AÌ€ coÌ‚tè , le Musè e Gallo-Romain plonge le visiteur dans une spirale à remonter le temps à la dè couverte interactive de cinq siècles de trè sors archè ologiques. On y apprend, entre autres, que sur les ruines du forum romain, un sanctuaire fut è rigè à partir du 12e siècle. Une des deux chapelles, dè diè e à Marie, deviendra, d’ailleurs, sous les dessins de Pierre Bossan, la Basilique de Fourvière au 19e siècle. Aujourd’hui, la colline est è galement l’un des temples de la musique et des spectacles vivants avec les nuits de Fourvière les soirs d’è tè .
Le Vieux-Lyon, un quartier Renaissance unique en Europe : Au pied de la colline de Fourvière, le Vieux-Lyon est l’un des plus vastes ensembles Renaissance d’Europe. Autour de ses 3 clochers — St-Georges, St-Jean et St-Paul — les 24 ha du quartier ont è tè sauvè s grâ‚ce à la loi Malraux en 1964. Depuis, les autoritè s rè novent ce quartier piè tonnier et touristique, classè par l’UNESCO en 1998. Curiositè lyonnaise, les traboules permettent de passer d’une rue à l’autre en reliant les cours et les galeries des bâ‚timents.
La Presqu’iÌ‚le, le cœur de la Ville : La balade en Presqu’iÌ‚le est une leçon d’Histoire de plus de 900 ans. Elle commence autour de la rue Mercière où les ruelles è troites et les pavè s rappellent le Moyen-Age. CoÌ‚tè Terreaux, le visiteur se retrouve plongè dans le 17e siècle avec l’HoÌ‚tel de Ville et le Palais Saint-Pierre faisant face à la fontaine Bartholdi. AÌ€ Bellecour, il dè couvre l’immense place amè nagè e en hommage à louis XIV. Rue de la Rè publique, il peut admirer le style napolè onien du quartier bancaire et le Palais de la Bourse construit au Second Empire. Enfin, il peut contempler des touches de modernitè : le toit de l’Opè ra imaginè par Jean nouvel et les colonnes des Terreaux dessinè es par Buren. Au Sud, il plongera finalement dans l’avenir, en se promenant sur les 150 ha de la Confluence.
La Croix-Rousse, la "colline qui travaille" : La Croix-Rousse est un village dans la ville. Comme partout à Lyon, les vestiges romains sont très prè sents, mais ce sont les immeubles "ateliers" aux grandes fenè‚tres et hauts plafonds qui font la particularitè du quartier. Ces habitations se dè veloppent autour des grands mè tiers Jacquard des Canuts — ouvriers soyeux — quand "le Plateau" de la Croix-Rousse est rattachè à Lyon en 1852. Pour rejoindre ce plateau, il faut sillonner les "Pentes", dè dale de ruelles, cours et traboules rappelant le Vieux-Lyon. Aujourd’hui, le bruit des "bistanclacs" se fait plus rare sur les "Pentes". Les boutiques de jeunes crè ateurs se multiplient et donnent au quartier, un nouveau visage. CoÌ‚tè SaoÌ‚ne, les Subsistances ont investi l’ancien couvent Sainte Marie des ChaiÌ‚nes. Aujourd’hui rè sidence d’artistes et siège de l’è cole des Beaux-Arts, elles accueillent aussi des manifestations alternatives comme les nuits Sonores. Tendances, branchè es et innovantes, les "Pentes" illustrent à merveille la tradition revisitè e.